🐛 Le nuisible du mois : la Chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa)
Un nuisible saisonnier à fort enjeu sanitaire dans les Côtes-d’Armor
Chaque année, entre janvier et avril, la chenille processionnaire du pin refait parler d’elle. Très présente en Bretagne et notamment dans l'est des Côtes-d’Armor, elle représente un risque réel pour la santé humaine, animale et environnementale. Ce premier article de la série L’insecte du mois a vocation à informer clairement, sans alarmisme, et à présenter les solutions professionnelles proposées par NGAN Côtes-d’Armor.
Chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) : fiche d’identité
La chenille processionnaire du pin est le stade larvaire d’un papillon nocturne. Elle est facilement reconnaissable à sa façon très particulière de se déplacer en file indienne, d’où son nom. Ce nuisible est aujourd’hui bien installé dans l’ouest de la France, favorisé par des hivers plus doux.
🔎 Identification
La chenille processionnaire du pin mesure environ 3 à 4 cm à maturité. Elle est recouverte de milliers de poils urticants microscopiques, invisibles mais extrêmement volatils. On la repère surtout par la présence de nids soyeux blancs, ressemblants fortement à des "barbe à papa", bien visibles dans les pins, souvent exposés au soleil.
Ces poils constituent le principal danger : ils sont libérés dès que l'insecte se sent en danger, et restent dangereux plusieurs années dans l’environnement (anciens nids, Collier Ecopieges...)
🌲 Alimentation et zone de vie
Comme son nom l’indique, elle se nourrit exclusivement des aiguilles de pins (pin maritime, pin noir, pin sylvestre et même les cèdres). On la retrouve :
- dans les jardins privés
- les parcs publics
- les cours d’école
- les campings, lotissements, zones boisées et résidentielles
- bords de routes...
Dans les Côtes-d’Armor, les secteurs périurbains sont particulièrement exposés.
⚠️ Nuisances et risques
Le danger principal de la chenille processionnaire est sanitaire.
Chez l’humain, le contact avec les poils urticants se manifeste le plus souvent par:
- démangeaisons intenses
- plaques, œdèmes,
- atteintes oculaires,
- troubles respiratoires
- réaction allergiques
Chez les chiens et chats, l’ingestion ou le léchage peut entraîner des nécroses graves de la langue, parfois mortelles. Chaque année, des cas vétérinaires sont signalés en Bretagne.
👉 Pour plus d’informations sanitaires officielles, consultez ce site référence: chenille-risque.info
🔄 Cycle biologique
Le cycle de la chenille processionnaire suit un calendrier précis :
- Été : le papillon adulte pond ses œufs sur les aiguilles de pin.
- Automne-hiver : développement des chenilles et formation des nids.
- Fin hiver – début printemps : descente en procession vers le sol pour s’enfouir et se transformer en chrysalide.
👉 C’est pendant cette phase de procession que le risque est maximal.
Source détaillée : https://chenilles-processionnaires.fr/chenille-processionnaire-du-pin
🛠️ Moyens de lutte proposés par NGAN Côtes-d’Armor
Chez NGAN Côtes-d’Armor, la lutte contre la chenille processionnaire du pin repose sur une approche raisonnée, réglementée et efficace, adaptée aux particuliers comme aux collectivités.
L'installation d'éco-pièges
Pose et entretien de colliers éco-pièges certifiés La Mésange Verte, permettant d’intercepter les chenilles lors de leur descente sans produit chimique. Notre technicien est certifié pour la pose de ce piège et nous proposons différents modèle (couleur écorce, discret il se camouffle parfaitement sur son arbre et transparent)
👉 https://www.lamesangeverte.com
L'échenillage mécanique
Nous retirons les nids grâce à un échenilloir. Sois à la perche, permettant -fonction des conditions- d'atteindre 15m de hauteur, sois en utilisant un moyen élévateur (nacelle...). Notre protocole sécurisé permet de travailler en limitant un maximum l'exposition au poils urticants. Les nids sont détruits réglementairement par incinération.
Le traitement microbiologique préventif raisonné
Le traitement microbiologique préventif constitue l’une des solutions les plus utilisées en bio-contrôle. Il est appliqué à l’automne, directement sur le feuillage des arbres, à un moment clé du cycle biologique.
Ce procédé repose sur l’utilisation du BTK (Bacillus thuringiensis var. kurstaki), une bactérie naturellement présente dans l’environnement. Elle agit de manière ciblée sur les jeunes chenilles, principalement lors des trois premiers stades larvaires, lorsqu’elles s’alimentent activement des aiguilles de pin.
Cette solution est particulièrement adaptée :
- aux secteurs fortement boisés
- aux parcs et espaces publics
- aux communes et bords de voirie
- aux copropriétés, syndics ou regroupements de riverains
Employé au bon moment et dans un cadre professionnel, le BTK permet de réduire significativement les populations avant l’hiver, tout en s’inscrivant dans une démarche de gestion durable et préventive du risque.
Les méthodes de luttes intégrées
Il s'agit de méthodes naturelles visant à favoriser les prédateurs naturels
- pose de nichoir à mésanges
- pose de nichoir à chauve-souris
Ces méthodes permettent de réguler les infestation et entrent très clairement dans les démarches environnementales.
Prévention et accompagnement
Conseils personnalisés, suivi saisonnier, information des occupants et interventions anticipées, essentielles pour limiter les infestations futures.
✅ Pourquoi agir maintenant ?
Nous sommes en pleine période critique. Les températures douces de cette fin d'année troublent le cycle naturel des chenilles et elles peuvent commencer leur procession dès maintenant. Attendre, c’est prendre le risque d’une exposition directe, notamment pour les enfants et les animaux. La lutte contre la chenille processionnaire n’est pas qu’un acte curatif : c’est une démarche de prévention durable.
📍 NGAN Côtes-d’Armor – Votre expert local
Entreprise indépendante, NGAN Côtes-d’Armor intervient sur l’ensemble du département pour la gestion des chenilles processionnaires, mais aussi la dératisation, la désinsectisation et la protection des sites sensibles.
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