Au delà du désagrément visuel ces insectes provoquent des nuisances sanitaires importantes et participent à la défoliation des pins, affaiblissant les arbres jusqu’à les rendre vulnérables aux maladies et aux parasites.
Par décret du 25 avril 2022, le gouvernement à ajouter la chenille processionnaire du pin à la
"liste des espèces dont la prolifération est nuisible à la santé humaine"
Les
chenilles processionnaires du pin se nourrissent des aiguilles de l'arbre. Privé de son feuillage, il devient plus fragile et risque de ne pas survivre aux attaques répétées. Partout en Bretagne, on peut observer régulièrement des pins dépérissant à cause de ces nuisibles.
Chez l’homme, les poils urticants provoquent des irritations cutanées, des démangeaisons intenses, voire des réactions allergiques sévères (jusqu'à l'oedeme de Quincke). Une exposition prolongée peut causer des troubles respiratoires, notamment chez les personnes sensibles. Les enfants sont les plus vulnérables, leur curiosité peut les amener à toucher ces petites bêtes.
Les chiens et les chats sont particulièrement exposés. Par simple contact ou ingestion, les poils urticants des chenilles peuvent provoquer de graves réactions allergiques, des gonflements et dans les cas les plus sévères, la nécrose de la langue, mettant leur vie en danger. Un chien qui s’approche d’un nid ou qui tente de jouer avec une procession peut subir des lésions irréversibles.
Attention ! Même un cocon vide reste dangereux : les poils urticants qu’il contient peuvent se disperser et provoquer des réactions plusieurs mois après le départ des chenilles.
Il existe plusieurs méthodes de lutte, adaptées à chaque période de l’année.
Une solution sans pesticide, qui permet de capturer les chenilles lorsqu’elles descendent des arbres pour s’enfouir dans le sol. L’entretien est simple : il suffit de changer le sac rempli de chenilles.
Une méthode efficace et écologique qui consiste à prélever et détruire les nids avant que les chenilles ne descendent. Cette technique, peu coûteuse, doit être réalisée par un professionnel équipé d’EPI adaptés (gants, combinaison, masque…).
Ils attirent et capturent les papillons mâles, réduisant ainsi la population de chenilles d’environ 30 % pour la saison suivante.
Grâce à l’utilisation de Bacillus thuringiensis (BTK), il est possible d’éliminer les jeunes chenilles avant qu’elles ne deviennent urticantes. NGAN Côtes d'Armor propose cette solution respectueuse de l’environnement, idéale pour traiter de grandes surfaces.
En diffusant des phéromones micro-encapsulés et biodégradables, la reproduction des papillons est perturbée , limitant ainsi le développement des chenilles processionnaires.
L’installation de nichoirs permet d’attirer les mésanges et les chauves-souris, de redoutables prédateurs des chenilles. Une solution simple et efficace pour réduire leur prolifération naturellement !
Si vous êtes exposé, l'ANSES recommande :
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Sources: